La Nouvelle Revue d'Histoire : "L'histoire à l'endroit". Fondée en 2002 par Dominique Venner et dirigée par Philippe Conrad.

Face aux idéologues de la déconstruction et aux tenants de l’humanité hors-sol, La Nouvelle Revue d’Histoire affirme le caractère irréductible des identités qui contribuent à la permanence d’un monde pluriel, dans lequel peuples et nations valent par la diversité de leurs origines et par les altérités qu’elle engendre.

Présentation

L’histoire à l’endroit

Créée en 2002 par Dominique Venner, La Nouvelle Revue d’Histoire s’est imposée comme une référence incontournable sur le terrain d’une histoire rigoureuse et impartiale, destinée au grand public cultivé. Elle propose à ses lecteurs une gamme d’articles variés portant sur tous les sujets susceptibles de retenir l’attention des amateurs d’histoire.

Les grands entretiens réalisés avec les meilleurs spécialistes permettent d’aborder les époques, les sujets et les thèmes les plus divers, de l’Antiquité à notre Ancien Régime, du Moyen Âge à la géopolitique contemporaine. Emmanuel Leroy-Ladurie, Jean Tulard, Yves-Marie Bercé, Alain Decaux, Mona Ozouf, Henry Laurens, Jean-Paul Bled, Pierre Manent, Jean des Cars ou encore Stéphane Courtois nous ont ainsi proposé, parmi d’autres, leurs lectures et leurs interprétations respectives des domaines qu’ils ont abordés.

La Nouvelle Revue d’Histoire vaut également pour ses articles, rédigés par des historiens reconnus ou par de jeunes enseignants désireux de faire partager leur intérêt pour un personnage ou une séquence particulière du passé. C’est l’occasion de brosser le portrait d’un acteur marquant de notre histoire française et européenne, d’éclairer une question transversale portant sur l’économie, le quotidien ou l’histoire militaire, mais aussi sur des épisodes méconnus alors qu’ils sont chargés de sens, utiles pour éclairer notre jugement sur certains aspects de notre présent.

Décrypter le monde d’aujourd’hui

Dans chacune de ses livraisons, l’équipe de La Nouvelle Revue d’Histoire présente, à la faveur d’un anniversaire significatif ou d’une actualité brûlante, un dossier permettant de donner la profondeur historique nécessaire à l’analyse et à l’intelligence d’un présent toujours plus complexe, dans un monde en évolution constante et dans une société dont les mutations accélérées sont de moins en moins pensées, anticipées et maîtrisées.

L’histoire de nos voisins helvétiques peut ainsi alimenter le débat sur les rapports entre identité et démocratie, alors que celle des États-Unis permet de mieux éclairer les origines de leur projet impérial. Fatale aux utopies délétères, la connaissance de l’histoire permet en effet d’ancrer dans le réel toute tentative de décryptage du monde d’aujourd’hui et toute entreprise de réflexion prospective quant aux hypothèses que nous pouvons imaginer quant à l’avenir qui nous attend. Généralement inscrit dans la longue durée, le dossier permet d’aborder selon divers registres – ceux de l’histoire politique, du rôle de certains acteurs ou du contexte idéologique propre à l’époque concernée – des événements ou des périodes qu’il convient de ne pas réduire à une approche limitée et exclusive.

La Nouvelle Revue d’Histoire présente également des chroniques régulières et réunit dans ses pages « Actualités » des informations relatives à des découvertes récentes ou aux combats en cours pour la défense de l’enseignement de l’histoire ou la résistance aux tentatives répétées d’instrumentalisation idéologique du passé au service de « l’historiquement correct ».

Mener le « combat pour l’Histoire »

Outre les informations qu’elle apporte et les approches originales qu’elle propose, La Nouvelle Revue d’Histoire se veut au service de notre culture et de notre mémoire, celle du miracle historique qu’a constitué l’aventure de la nation française, mais aussi celle d’une Europe à construire dans les esprits et dans les âmes, héritière d’un passé et d’une identité plusieurs fois millénaires. Elle entend prendre sa place dans le combat pour l’Histoire, au moment où les jeunes générations semblent promises à l’amnésie par les réformes en cours. L’objectif visé par celles-ci est à l’évidence de contribuer à l’avènement de « l’homme nouveau » coupé de ses racines dont rêvent les promoteurs d’un projet « mondialiste » déconnecté des réalités.

Face aux idéologues de la déconstruction et aux tenants de l’humanité hors-sol, La Nouvelle Revue d’Histoire affirme le caractère irréductible des identités qui contribuent à la permanence d’un monde pluriel, dans lequel peuples et nations valent par la diversité de leurs origines et par les altérités qu’elle engendre.

La Nouvelle Revue d’Histoire entend donc promouvoir une lecture rigoureuse du passé, avec le souci de faire prévaloir les différents points de vue trop souvent écartés par les tenants d’interprétations exclusives polluées par les dérives idéologiques. Contre les tenants de la critique aveugle du « roman national », qui ne voient dans note histoire qu’une construction idéologique arbitraire, La Nouvelle Revue d’Histoire s’attache, à l’inverse, à éclairer la lente maturation qui nous a fait ce que nous sommes. Car la mémoire partagée et la conscience d’appartenir à une communauté spécifique constituent des éléments indispensables à la bonne santé des peuples.

La perception d’une destinée commune demeure en effet une donnée déterminante dans la genèse et la persistance d’une identité collective dont le maintien commande la capacité, pour une nation, de tenir sa place dans le grand flux de l’histoire en train de se faire.

Bonne lecture !

Philippe Conrad
Directeur de la NRH

Repères biographiques

Philippe Conrad

Né le 29 mars 1945 à Mantes-la-Jolie, Philippe Conrad a voué sa carrière professionnelle à l’enseignement de l’histoire, tant dans l’enseignement secondaire qu’en école de journalisme (IPJ) ou à l’Ecole de Guerre. Il est également l’auteur d’une quarantaine d’ouvrages, a été responsable des encyclopédies historiques des éditions Atlas et a dirigé les revues Nation-Armée (1976-1979), Histoire-Magazine (1979-1983) et Terres d’histoire (1988-1991). Directeur de collections, notamment aux Presses universitaires de France, et rédacteur en chef du magazine électronique Les Nouvelles de Clio, il a pris en 2013 la succession de Dominique Venner, à la demande de celui-ci, à la tête de La Nouvelle Revue d’Histoire.

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