Expositions – La Nouvelle Revue d'Histoire L'histoire à l'endroit Sun, 13 Mar 2016 15:56:36 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.4.2 Les Celtes au Palais Royal de Stuttgart /2013/01/les-celtes-au-palais-royal-de-stuttgart/ /2013/01/les-celtes-au-palais-royal-de-stuttgart/#respond Tue, 01 Jan 2013 19:00:10 +0000 /?p=877
Source : La Nouvelle Revue d’Histoire n°64, janvier-février 2013. Pour retrouver ce numéro, rendez-vous sur la e-boutique en cliquant ici.
Le monde des Celtes

Le monde des Celtes

Cette exposition est la plus importante jamais consacrée aux Celtes depuis trente ans. Un grand nombre de richesses artistiques de la civilisation celtique, souvent des pièces inédites, provenant de toute l’Europe se trouvent actuellement réunie à Stuttgart, à moins de deux heures de la frontière française.

Exceptionnel gisement d’histoire européenne, le mobilier de la tombe du prince de Hochdorf, le « Toutankhamon celte », constitue le clou de l’exposition qui complète celle qui s’est tenue à Berne en 2009 et dont La NRH s’était faite l’écho.

Il est intéressant d’observer combien les archéologues allemands, suisses et autrichiens se sont consacrés méthodiquement à la redécouverte de ces « autres ancêtres » sans doute un peu masqués par leurs concurrents germaniques jusqu’en 1945. La grande et originale maîtrise artistique des Celtes illustre selon les organisateurs « la première contribution importante des pays du Nord de l’Europe à l’histoire de l’art européen ». L’exposition retrace grâce aux techniques les plus modernes le développement de la civilisation celtique du début de l’âge de fer (VIIIe siècle avant notre ère), jusqu’aux premiers siècles av. J.-C. Des bijoux splendides, des armes et des outils richement ornés en bronze, en fer, en argent et en or, un riche mobilier funéraire et des objets cultuels décorés de créatures fantastiques, témoignent des admirables créations artistiques des Celtes et de leur imaginaire qui associe l’univers humain à toutes les manifestations de la nature.

À propos de

Exposition : Le monde des Celtes – Centres du pouvoir – Trésors de l’art. Altes Schloss Stuttgart, jusqu’au 17 février 2013. Audioguide en français.

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Louis XIV, l’homme et le roi /2010/01/louis-xiv-lhomme-et-le-roi/ /2010/01/louis-xiv-lhomme-et-le-roi/#respond Sat, 02 Jan 2010 19:00:58 +0000 /?p=1200
Source : La Nouvelle Revue d’Histoire n°46, janvier-février 2010. Pour retrouver ce numéro, rendez-vous sur la e-boutique en cliquant ici.

Jusqu’au 7 février 2010, se tient au château de Versailles la première exposition consacrée en ces lieux à Louis XIV.

Occasion de rassembler objets, meubles, statues, tableaux dispersés depuis la Révolution, plus encore de comprendre comment le souverain travailla à faire de son palais l’écrin de son règne, le miroir destiné à renvoyer de lui à la France et au monde l’image qu’il souhaitait donner.

Versailles, on le sait, fut le théâtre de la monarchie, Louis XIV l’acteur consommé qui ne quitta jamais la scène. Il fallait que le décor fût admirable en ses moindres détails. Tous les arts, tous les artistes furent mis à contribution, avec succès. Derrière cette mise en scène royale, se tient le roi, qui impose ses goûts, ses choix, ses opinions avec beaucoup de sûreté, dut-il aller contre l’avis des uns et des autres. Impossible de faire la part entre les facettes de la personnalité royale : à la différence de ses successeurs qui tenteront de préserver des moments d’intimité, Louis XIV règne à plein temps, ses détentes ne sont point celles des simples particuliers. Il fait les modes et les réputations.

L’admirable catalogue de cette exposition propose un panorama remarquablement complet des centres d’intérêt du souverain, de sa passion du beau jusque dans les plus petites choses, et de l’essor prodigieux qu’il sut donner aux arts.

Anne Bernet

À propos de

Exposition : Louis XIV, l’homme et le roi. Château de Versailles, jusqu’au 7 février 2010. À lire : Louis XIV, l’homme et le roi, sous la direction de Nicolas Milovanovic et Alexandre Maral, Skira Flammarion, 430 p., 49 €

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La Bulgarie, belligérant méconnu de la Grande Guerre /2010/01/la-bulgarie-belligerant-meconnu-de-la-grande-guerre/ /2010/01/la-bulgarie-belligerant-meconnu-de-la-grande-guerre/#respond Fri, 01 Jan 2010 19:00:00 +0000 /?p=1194
Source : La Nouvelle Revue d’Histoire n°46, janvier-février 2010. Pour retrouver ce numéro, rendez-vous sur la e-boutique en cliquant ici.

Le musée de l’armée de Vienne revient sur le rôle d’« allié méconnu » que fut la Bulgarie durant la Première Guerre mondiale. Malgré le film Capitaine Conan, elle demeure aussi pour nous l’« ennemi inconnu ».

L’exposition, réalisée avec le musée d’ histoire militaire de Sofia, décrit l’engrenage qui a amené la Bulgarie à entrer en guerre. Orientée vers la Russie qui l’a libérée des Turcs, la Bulgarie est déçue par le soutien de Saint-Pétersbourg à la Serbie. Le gouvernement de Sofia se tourne alors vers Vienne et Berlin, capitales d’une Mitteleuropa à laquelle s’associe une partie des élites bulgares. Le tsar Ferdinand n’est-il pas un prince de Saxe-Cobourg né à Vienne ? La déflagration européenne est l’occasion pour la Bulgarie de récupérer les territoires perdus en 1913 au bénéfice de la Roumanie, de la Grèce et surtout de la Serbie.
Le 6 septembre 1915, la Bulgarie s’associe donc aux puissances centrales, leur offrant la possibilité stratégique d’écraser la Serbie. Au-delà, elle leur permet d’établir avec la Turquie des communications directes.

Les troupes bulgares entrent donc le 6 octobre en Macédoine et y font face aux troupes alliées qui, violant la neutralité grecque, ont débarqué la veille à Salonique. Le « front d’Orient » est ouvert. L’exposition rassemble à ce sujet de nombreux uniformes, des armes et des insignes portés par la jeune armée bulgare, remarquable par son endurance au cours du conflit.
Mais Falkenhayn retient les Bulgares, déjà prêts à marcher sur Salonique. Grave erreur ! Les Alliés s’y maintiendront trois ans, avant de lancer l’offensive décisive en 1918.

Menacés d’être tournés, ayant perdu 90 000 morts et 150 000 blessés, les Bulgares demanderont une suspension d’armes le 26 septembre. L’effondrement du front de Macédoine est le commencement de la fin pour les puissances centrales. En quelques jours, l’armée d’Orient va atteindre la Hongrie. Le 28 septembre, alors que les plénipotentiaires bulgares rencontrent Franchet d’Esperey, Hindenburg et Ludendorff tombent d’accord : le Reich doit demander un armistice.

Éric Mousson-Lestang

À propos de

Exposition : « La Bulgarie dans la Grande Guerre » au Musée d’histoire militaire de Vienne (Heeresgeschichtliches Museum) – Arsenal A-1030 Vienne (Autriche) – www.hgm.or.at. Jusqu’au 21 février 2010.

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Celtes et Romains de Hongrie /2002/07/celtes-et-romains-de-hongrie/ /2002/07/celtes-et-romains-de-hongrie/#respond Mon, 01 Jul 2002 10:30:09 +0000 /?p=44
Source : La Nouvelle Revue d’Histoire n°1, juillet-août 2002. Si vous souhaitez acheter ce numéro, rendez-vous sur la e-boutique en cliquant ici.

De décembre 2001 à mai 2002, deux expositions organisées par le département du Rhône, dans le cadre de la Saison culturelle hongroise en France, ont attiré l’attention sur le long passé européen de la Hongrie.

Le musée archéologique de Saint-Romain-en-Gal (69560) a centré son exposition sur les Celtes de Hongrie au 2e Âge du fer (du Ve au Ier siècle avant notre ère). Les Celtes occupent alors l’ensemble du bassin des Carpates. Il est frappant de constater la parenté culturelle entre cette région et la Gaule à la même époque.

La seconde exposition, organisée au musée de la Civilisation gallo-romaine de Lyon (12, rue Cleberg), concerne la province romaine de Pannonie, aujourd’hui partie occidentale de la Hongrie. Assurant la sécurité le long de la frontière du Danube (le limes), elle fut conquise en deux étapes, entre -9 et 49. Théâtre permanent des opérations militaires de Rome contre les Barbares pendant cinq siècles, elle a accueilli presque tous les empereurs dans leur fonction essentielle de chefs de guerre. D’où la présence à l’exposition d’une magnifique tête en bronze de l’empereur stoïcien Marc Aurèle.

Carte : Partie de la Pannonie et de la Sarmatie comprenant le territoire situé entre la Morawa et la Theysse jusqu’à ses sources et occupé par une portion des Quades, des Sarmates Laziges et des Sarmates Bastarnes… pour servir à l’histoire de Marc Aurèle… / dressée par A. H. Dufour ; gravé par Richard Wahl ; écrit par Hacq. Source : gallica.bnf.fr

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