matérialisme – La Nouvelle Revue d'Histoire https://www.la-nrh.fr L'histoire à l'endroit Tue, 22 Aug 2017 11:56:13 +0000 fr-FR hourly 1 Éditorial et sommaire du n°62 (septembre-octobre 2012) https://www.la-nrh.fr/2012/09/editorial-et-sommaire-du-n62-septembre-octobre-2012/ https://www.la-nrh.fr/2012/09/editorial-et-sommaire-du-n62-septembre-octobre-2012/#respond Sat, 01 Sep 2012 08:00:58 +0000 https://www.la-nrh.fr/?p=1080 Éditorial et sommaire du n°62 (septembre-octobre 2012)
Ceux qui ont été happés dans leur jeunesse par les sortilèges de l’action politique restent souvent tentés de rechercher des solutions politiques à l’effondrement de notre ancienne civilisation européenne, en témoins stupéfaits et révoltés.]]>
Éditorial et sommaire du n°62 (septembre-octobre 2012)

Le souvenir d’un élan héroïque

Ceux qui ont été happés dans leur jeunesse par les sortilèges de l’action politique restent souvent tentés de rechercher des solutions politiques à l’effondrement de notre ancienne civilisation européenne, en témoins stupéfaits et révoltés. À eux se pose l’éternelle question du « Que faire ? »

Qu’est-ce que notre époque peut retirer des exemples et des échecs des « droites radicales » européennes d’autrefois ? Certainement pas des recettes politiques. On ne reverra plus ce qu’elles ont vécu, pas plus qu’on ne reverra le siècle de Louis XIV ou celui des Hohenstaufen. Il n’y aura plus jamais en Europe de « Grand Soir » à la façon de 1917, ni de révolution « immense et rouge » sur le mode fasciste. Non seulement c’est fini, mais nous savons que les espérances placées dans ces révolutions ont souvent très mal tourné, les meilleures intentions ayant souvent viré au cauchemar et aux catastrophes. Ce qui subsiste, c’est la constante leçon de l’hétérotélie : un grand projet volontariste aboutit souvent à des résultats opposés aux intentions. L’espérance libératrice de 1789 accoucha de la Terreur puis de la dictature napoléonienne. L’espoir d’une révolution communiste égalitaire aboutit aux tueries du stalinisme puis au colossal échec de 1989. L’espérance d’une nouvelle chevalerie présente dans le fascisme et le national-socialisme enfanta les boucheries de la Seconde Guerre mondiale et la destruction de toute une civilisation…

Alors ? Ce qui subsiste des « droites radicales » c’est le souvenir d’un élan héroïque pour s’arracher aux pesanteurs du matérialisme, aux lois de l’économie, comme disaient les réprouvés d’Ernst von Salomon. Un élan poétique vers un horizon de grandeur et de beauté. Cela peut subsister dans des cœurs ardents, non pour imiter ce qui ne sera plus, mais pour inspirer de nouvelles énergies.

Devant le vide sous nos pieds, la voracité démente du système financier, que faire pour y mettre fin sans revenir aux erreurs et horreurs du socialisme réel que fut le stalinisme ? La réponse n’est pas claire… C’est qu’il y a peu de vraies réponses politiques, sociales ou économiques à la folie de l’illimité. Les catastrophes prévisibles échappent au politique. Désolé pour ceux qui ont besoin de rêver à un système parfait, à une nouvelle utopie. Et je ne doute pas que de nouvelles utopies puissent encore surgir, bien que les Européens aient épuisé toutes les illusions sorties de leur cerveau imaginatif entre le XVIe et le XXe siècle. Mais sait-on jamais. L’oubli aidant, on verra sans doute resurgir ici ou là un « Front de gauche » rêvant d’un nouveau 1917, ou encore un « Front de droite » imaginant un humanisme viril, comme disaient les jeunes soldats de la classe soixante.

Pour me faire comprendre, je vais dire les choses autrement. Quand on est affronté à un système perçu comme insupportable ou catastrophique, un mouvement élémentaire de révolte et de bonne santé conduit à imaginer deux types de solution. La solution systémique ou la solution spiritualiste. La première imagine un autre système politique et social à travers une révolution. La seconde vise à une transformation des hommes par la propagation d’une autre vision de la vie, d’une autre spiritualité ou d’une autre philosophie. C’est ce que firent le stoïcisme dans la Rome impériale ou le confucianisme auprès des élites chinoises. C’est aussi ce que fit le christianisme après son adoption comme religion d’État de l’Empire romain. Les effets n’ont pas toujours coïncidé avec les intentions, mais le stoïcisme, par exemple, a continué d’imprégner fortement toute une part de l’éducation chrétienne puis laïque pendant des siècles, n’ayant rien perdu de son pouvoir formateur. C’est dire la force des « réformes intellectuelles et morales » quand elles répondent à une attente.

Que notre époque, en Europe, soit en demande d’une profonde réforme intellectuelle et morale, c’est l’évidence. Mais, pour se réformer, suffit-il de s’indigner comme l’a proposé un trop habile pamphlet, caressant les molles aspirations des bobos ? J’en doute. À l’inverse, l’élan d’énergie qui animait la meilleure part des « droites radicales » d’autrefois ne pourrait-il contribuer à une telle réforme ? C’est une question que l’on peut poser.

Dominique Venner

Courrier des lecteurs
Éditorial

Le souvenir d’un élan héroïque. Par Dominique Venner

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La Fin de la Vieille Garde : une peinture de la table rase américaine https://www.la-nrh.fr/2010/01/la-fin-de-la-vieille-garde-une-peinture-de-la-table-rase-americaine/ https://www.la-nrh.fr/2010/01/la-fin-de-la-vieille-garde-une-peinture-de-la-table-rase-americaine/#respond Sat, 02 Jan 2010 11:00:37 +0000 https://www.la-nrh.fr/?p=1144 La Fin de la Vieille Garde : une peinture de la table rase américaine
La « Vieille Garde » annoncée par le titre n’est pas celle de Napoléon. Ce roman historique raconte avec talent l’histoire d’un grand cabinet d’avocats new-yorkais fondé jadis par deux brillants étudiants de Harvard...]]>
La Fin de la Vieille Garde : une peinture de la table rase américaine
Source : La Nouvelle Revue d’Histoire n°46, janvier-février 2010. Pour retrouver ce numéro, rendez-vous sur la e-boutique en cliquant ici.

Un roman bien ficelé qui en dit plus sur la société américaine que de longues études historiques.

La « Vieille Garde » annoncée par le titre n’est pas celle de Napoléon. Ce roman historique raconte avec talent l’histoire d’un grand cabinet d’avocats new-yorkais fondé jadis par deux brillants étudiants de Harvard. L’esprit spécifique de la société américaine s’y trouve dévoilé, bien que l’époque appréhendée (1890-1940) soit en partie révolue, ce qui explique le titre nostalgique. Le récit est habilement composé de souvenirs et de « mémoires » écrits ou retrouvés par Adrian Suydam, associé depuis soixante ans à Ernest Saunders : « Entre la fin de la guerre hispano-américaine [1898] et mon affectation comme colonel à l’état-major du général Pershing en 1917 – soit près de deux décennies qui nous menèrent, Ernest et moi, de la quarantaine à la soixantaine, notre cabinet se développa jusqu’à compter soixante-dix avocats, et devint une véritable puissance dans le pays… »

La Fin de la Vieille Garde. Par Louis Auchincloss

La Fin de la Vieille Garde. Par Louis Auchincloss

On retiendra les derniers mots : « une véritable puissance dans le pays ». Ce curieux et immense pays, dont le poids pèse sur nos destinées, attribue en effet une place démesurée aux grands avocats et aux juges, notamment ceux de la Cour Suprême. Ainsi que le dit avec orgueil l’illustre Ernest Saunders, l’un des deux associés : « Nous avons redessiné la Constitution pour l’adapter aux besoins d’une nation en plein développement industriel, [et ce fut] une tâche plus ample et plus profitable que ne l’imaginaient les élitistes du XVIIIe siècle ! » Nous voici projetés au cœur de la spécificité américaine.

À la différence des nations d’Europe, nées de l’histoire, la nation américaine est fille du contrat, et le contrat est sa seule loi. Les grands contractants modifient donc celle-ci au gré de leurs intérêts égoïstes et changeants. Les meilleurs avocats sont requis pour donner une expression juridique aux changements, et leur faire acquérir force de loi au cours de procès qui rapportent gros. En nous faisant pénétrer au sommet de cette élite, le roman d’Auchincloss, lui-même ancien avocat, braque le projecteur sur l’impitoyable matérialisme de la société américaine, dont l’histoire du monde ne connaît pas d’autre exemple.

En lisant La Fin de la Vieille Garde, le lecteur européen éprouve un sentiment d’étrangeté. Sentiment qui vient d’une perception déroutante de vide que j’explique par l’absence d’épaisseur historique. Aux Etats-Unis, celle-ci date tout au plus des lendemains de la guerre de Sécession (1865), véritable acte fondateur de la nation, et origine de sa formidable expansion. Le mérite du roman d’Auchincloss est de faire sentir ce vide historique et culturel, même chez de riches pourvoyeurs de musées (les musées sont des cimetières).

Chez nous, en comparaison, chaque coin de terroir est le résultat visible d’efforts accumulés sur des millénaires. Notre mémoire historique se nourrit de souvenirs qui viennent de la Grèce antique, de Rome, de notre long et prodigieux Moyen Âge. Notre profondeur historique est aux antipodes de la tabula rasa américaine. Ce sera un atout immense pour renaître.

Dominique Venner

À propos de

La Fin de la Vieille Garde. Par Louis Auchincloss, Éd. de Fallois, 221 p., 18 €

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Éditorial et sommaire du n°2 (septembre-octobre 2002) https://www.la-nrh.fr/2002/09/editorial-et-sommaire-du-n2-septembre-octobre-2002/ https://www.la-nrh.fr/2002/09/editorial-et-sommaire-du-n2-septembre-octobre-2002/#respond Sun, 01 Sep 2002 08:00:47 +0000 https://www.la-nrh.fr/?p=524 Éditorial et sommaire du n°2 (septembre-octobre 2002)
Dix ans plus tôt, les augures avaient prédit que l’on entrerait dans l’époque apaisée d’un nouvel ordre mondial. En fait, le monde se dirigeait vers les remous symbolisés par les attentats du 11 septembre 2001.]]>
Éditorial et sommaire du n°2 (septembre-octobre 2002)

Le divorce euro-américain

Dix ans plus tôt, les augures avaient prédit que l’on entrerait dans l’époque apaisée d’un nouvel ordre mondial. En fait, le monde se dirigeait vers les remous symbolisés par les attentats du 11 septembre 2001. Cette turbulence entraîne un divorce toujours plus net entre l’Europe et les États-Unis. La solidarité a fait place au désaveu. Les Européens s’offusquent du mépris affiché par les Américains pour les règles du droit international. Ils s’inquiètent de leur cynisme dans le conflit israélo-palestinien. Ils réprouvent le recours systématique aux armes, par exemple contre l’Irak. Ils découvrent que les États-Unis sont guettés par la démesure.

À la réprobation des Européens, les Américains répondent par l’impatience et le mépris. Dédaignant la langue de bois diplomatique, un ancien haut fonctionnaire du département d’État, M. Robert Kaplan, ne l’a pas envoyé dire. Pour cet expert, les divergences entre Européens et Américains reflètent tout simplement leur poids différent dans le monde. Du temps de leur puissance, dit-il, les Européens avaient toujours pratiqué la Machtpolitik (politique de force) qu’ils reprochent aujourd’hui aux Américains. Terrassés depuis la Seconde Guerre mondiale, ils voient désormais les choses avec les yeux du faible. Ils mettent donc leurs espoirs dans un monde où la force ne compterait plus, remplacée par des arbitrages. Paradoxalement, les Européens épousent ainsi la vision des choses qui était autrefois celle des Américains. Mais, maintenant que ces derniers ont pris la place occupée jadis par l’Europe, ils ne croient plus aux bienfaits du droit international, sauf quand ils le manipulent. Ils ont découvert que le monde n’est pas peuplé de moutons mais de loups. Ils ont appris que des menaces surgissent perpétuellement et doivent être affrontées virilement. Bref, ils ont échangé leur ancien idéalisme pour un réalisme qui avait été l’apanage des Européens durant toute leur histoire.

Dans l’Europe d’aujourd’hui, se félicite un diplomate britannique, « la raison d’État et l’amoralisme des théories de Machiavel sur l’art de gouverner ont été remplacés par la conscience morale ». Ironisant sur ces propos angéliques, M. Kaplan observe que les Européens ont répudié le monde de la jungle, décrit par Hobbes, pour celui de la paix perpétuelle souhaitée par Kant, un monde qui serait soumis à une loi morale universelle. M. Kaplan s’en amuse. Il a raison.

Mais les Américains ont leur part dans la dénaturation des Européens. Depuis au moins quarante ans, la nouvelle classe dirigeante européenne s’est laissé dénationaliser par imitation. L’Europe d’aujourd’hui s’est transformée en copie des États-Unis. Une copie qui aurait emprunté le pire en oubliant ce qu’il y a de bon. Le pire, c’est un matérialisme vulgaire, un cosmopolistisme de bazar, qui insultent ce que fut l’Europe. Résumons. Ce qu’elle fut, c’est un prodigieux foyer de rayonnement spirituel et de culture enracinée, incarné tour à tour par Athènes, Rome et Paris. Il suffit de comparer ce que furent ces villes avec le cauchemar triste de New York pour mesurer l’ampleur de la chute.

Après 1945, comme le dit fort justement M. Kaplan, les Européens ont cessé d’être eux-mêmes. Les horreurs des guerres passées leur apparurent comme une condamnation de leur civilisation. Il faut dire qu’Américains et Soviétiques s’ingénièrent à les en convaincre. Sans même en avoir conscience, les Européens ont vécu depuis dans l’orbite des vainqueurs, se partageant entre imitateurs du soviétisme et imitateurs de l’américanisme.

Décérébrés, ignorant leur histoire, les Européens confondirent, dans leur rejet des excès récents, ce qui relevait de la grande tradition classique de l’Europe et de sa perversion. La Realpolitik, si l’on ose dire, dont Richelieu, Metternich ou Bismarck avaient été les brillantes incarnations, n’était pas fondée sur la force, mais sur la ferme distinction entre morale et politique, sur l’appréciation des réalités géopolitiques, et sur le « droit des gens européen » qui régissait les relations entre les États en limitant l’ampleur des guerres. Après avoir été ébranlée par le cataclysme de la Révolution française, cette tradition fut rétablie au congrès de Vienne. Mais le virus n’était pas vaincu. Le messianisme révolutionnaire était porteur des passions monstrueuses qui allaient détruire l’Europe entre 1914 et 1945.

En dépit de ce qu’il y eut de critiquable dans la gestion de certaines questions brûlantes de politique intérieure, le général de Gaulle fut le dernier chef d’État à incarner la tradition européenne des relations internationales. Invoqué à tort et à travers par de faux disciples, son exemple est oublié. Mais l’époque troublée qui commence exigera d’autres réponses que le sirop des discours rassurants et des platitudes convenues.

Dominique Venner

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Le divorce euro-américain. Par Dominique Venner

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  • Comment l’Amérique veut vaincre la Chine. Par Aymeric Chauprade
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