Bretagne – La Nouvelle Revue d'Histoire https://www.la-nrh.fr L'histoire à l'endroit Tue, 22 Aug 2017 11:56:13 +0000 fr-FR hourly 1 Viens rejoindre notre armée ! 1944, une Résistance bretonne à contre-temps https://www.la-nrh.fr/2016/07/viens-rejoindre-notre-armee-1944-une-resistance-bretonne-a-contre-temps/ https://www.la-nrh.fr/2016/07/viens-rejoindre-notre-armee-1944-une-resistance-bretonne-a-contre-temps/#respond Fri, 01 Jul 2016 09:50:30 +0000 https://www.la-nrh.fr/?p=2995 Viens rejoindre notre armée ! 1944, une Résistance bretonne à contre-temps
La consultation d’archives inédites et le témoignage des derniers survivants permettent à l’auteur de proposer une histoire revisitée de l’engagement des nationalistes bretons au cours de la Seconde Guerre mondiale.]]>
Viens rejoindre notre armée ! 1944, une Résistance bretonne à contre-temps
Source : La Nouvelle Revue d’Histoire n°85, juillet-août 2016. Pour retrouver ce numéro, rendez-vous sur la e-boutique en cliquant ici.

La consultation d’archives inédites et le témoignage des derniers survivants permettent à l’auteur de proposer une histoire revisitée de l’engagement des nationalistes bretons au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Viens rejoindre notre armée ! 1944, une Résistance bretonne à contre-temps

Viens rejoindre notre armée ! 1944, une Résistance bretonne à contre-temps

Yves Mervin retrace ici le parcours des nombreux groupes qui se réclamaient de « la défense des libertés bretonnes » et se retrouveront impliqués dans des opérations militaires et policières tant du côté des Occupants que des Alliés.

C’est le cas des Bagadou Stourm ( « groupes de combat » issus du service d’ordre du Parti nationaliste breton), du Lu Brezhon (« armée bretonne ») qui deviendra la Bezen Perrot rattachée au SD allemand après l’assassinat du célèbre recteur par la Résistance, mais aussi de groupes moins connus comme le Kommando de Landerneau qui travaillera pour l’armée allemande, le maquis Bleimor pris en mains par les communistes, le maquis de Moncontour par l’Armée secrète, etc.

Cette étude souligne ainsi la diversité des parcours et des engagements, chez des hommes qui partageaient pourtant la même foi en la Bretagne, mais que les passions déchaînées par l’époque ont fini par opposer dans une violente guerre civile.

À propos de

Yves Mervin, Viens rejoindre notre armée ! 1944, une Résistance bretonne à contre-temps, commande sur internet : devoirdememoireenbretagne.wordpress.com, 534 p., 24 €

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Éditorial et sommaire du n��11 (mars-avril 2004) https://www.la-nrh.fr/2004/03/editorial-et-sommaire-du-n11-mars-avril-2004/ https://www.la-nrh.fr/2004/03/editorial-et-sommaire-du-n11-mars-avril-2004/#respond Mon, 01 Mar 2004 08:00:20 +0000 https://www.la-nrh.fr/?p=2425 Éditorial et sommaire du n°11 (mars-avril 2004)
Voici une cinquantaine d’années, la musique bretonne se limitait aux chansons de Théodore Botrel, chantre de la Bretagne de Bécassine. Dans les années 1960, Glenmor a ouvert une voie nouvelle. Sa démarche était libertaire et révoltée. On remarquait moins qu’elle était également identitaire.]]>
Éditorial et sommaire du n°11 (mars-avril 2004)

Le sommeil du volcan

Prenons date sans négliger d’écouter l’herbe pousser.

En apparence, rien ne change, rien ne bouge. Cahin-caha, les institutions se maintiennent. L’espace retentit toujours des mêmes discours convenus. Telle est l’apparence que viennent ébranler de temps en temps des chocs imprévus. Un 21 avril, que la presse, peu avare d’hyperboles, qualifia de « séisme ». Et maintenant une affaire de « voile » islamique qui révèle une France fracturée dont la substance a été clandestinement transformée.

Dans le silence, depuis une grosse dizaine d’années, se produisent bien d’autres changements qui mériteraient d’être enregistrés, commentés, interprétés. Mais tant qu’ils ne provoquent pas d’événements spectaculaires, dramatiques et si possible sanglants, on ne les voit pas. Ainsi l’islamisme, dans sa version moderne, s’était développé depuis la fondation des Frères musulmans, au Caire, en 1929, puis à la faveur de la décolonisation. Il a pris une envolée décisive avec la révolution iranienne de 1979, l’aggravation du conflit israélo-palestinien et l’intervention soviétique en Afghanistan. Mais sa réalité ne s’est imposée dans les médias, donc dans la conscience du public qu’après le spectaculaire attentat du 11 septembre 2001.

La renaissance d’identités régionales que l’on croyait disparues est l’une de ces nouveautés de première grandeur qui passent inaperçues. Comme elle n’a pas de traduction politique, on la cantonne dans la rubrique des loisirs, du folklore, du tourisme ou du spectacle. Et pourtant, il s’agit de tout autre chose.

Voici une cinquantaine d’années, la musique bretonne se limitait aux chansons de Théodore Botrel, chantre de la Bretagne de Bécassine. Dans les années 1960, Glenmor a ouvert une voie nouvelle. Sa démarche était libertaire et révoltée. On remarquait moins qu’elle était également identitaire. Il s’inspirait du réveil celtique de l’Irlande, de l’Écosse et du pays de Galles. Avec lui, avec Alan Stivell et d’autres est née une musique à la fois nouvelle et très ancienne. Elle empruntait les techniques du rock ou de la folk. Elle redécouvrait la cornemuse et la harpe celtique, instruments oubliés qui ont donné à cette musique son charme nostalgique. La jeunesse adhère. Cette musique est associée à la cause d’une renaissance bretonne. Avec le succès, l’aspect politique et combatif des débuts s’atténue. La musique touche un public qui déborde largement les frontières de l’Armor. Maintenant, chaque été, le Festival interceltique de Lorient, le plus important de France, accueille plus de 350 000 visiteurs, tandis que « Les Vieilles Charrues », petite fête fondée à Carhaix en 1992, draine près de 200 000 spectateurs enthousiastes, sans femmes voilées ni barbus. Autre signe, le succès de la Saint-Patrick, célébrée chaque 17 mars depuis que les Bretons ont lancé l’événement en 1993.

Morte est la Bretagne d’autrefois, terre des « ploucs, arriérés, bornés, alcooliques ». Voici revenu l’Ouest des grandes légendes, du roi Arthur et de Brocéliande. Et ce réveil ne concerne pas que les Bretons. Il est vécu par tous ceux qui ont comme ancêtres les Gaulois. L’identité celtique, fraîche, musicale, envoûtante, s’est manifestée au bon moment, comme pour répondre à un grand péril. Ce réveil trouve un écho dans le prodigieux succès rencontré au cinéma et en librairie par Le Seigneur des Anneaux. L’étonnant, c’est que le chef-d’œuvre de Tolkien, écrivain nostalgique d’un Moyen Âge rêvé, a été popularisé aux États-Unis par les hippies héritiers de la Beat Generation. Ils y trouvaient sans doute un reflet de leur propre désir d’évasion hors de la société consumériste par un retour onirique au monde enchanté des grandes épopées.

D’une façon générale, le réveil identitaire, dont la musique est l’instrument, est venu d’où on l’attendait le moins, dans un environnement libertaire et même parfois plutôt gauchiste. Ce qui est vrai pour la musique celtique se vérifie pour la musique occitane, le chant corse et des rites aussi enracinés que la tauromachie camarguaise. On peut expliquer cela de bien des façons. Nous sommes en présence d’un de ces phénomènes sismiques qui échappent aux explications des sociologues. L’historien de la longue durée est mieux armé pour comprendre ce genre de mouvement de fond. Il traduit un changement d’époque. Jadis, l’appartenance était héritée, transmise par l’autorité familiale, sans que puisse s’exercer un choix. Dans une atmosphère rebelle à toute autorité, elle était refusée. Aujourd’hui, la transmission familiale ayant cessé, l’appartenance est parée de la séduction du choix volontaire, en rupture même avec l’autorité. C’est l’un de ces inattendus de l’histoire dont il faut apprécier le sel à son juste prix.

Dominique Venner

Crédit photo : Etienne Valois via Flickr (cc). Photo du “Défilé en fête”, Festival “Cornouaille 2012”.

Courrier des lecteurs

Actualité de l’histoire

Éditorial

Le sommeil du volcan. Par Dominique Venner

Portrait/Entretien

Henri Amouroux, l’honnêteté même. Entretien recueilli par Patrick Jansen

Découvertes
  • 21 mars 1804 : le duc d’Enghien. Par Anne Bernet
  • Nostradamus. Par Annie Laurent
  • Philippe le Bon, grand duc d’Occident. Par Emma Demeester
  • Edward Gibbon, un précurseur. Par Régis Constans
  • Laclos, l’auteur sulfureux des “Liaisons dangereuses”. Par Pauline Lecomte
  • Bibliographie des droites. Entretien avec Alain de Benoist
  • Les ambiguïtés de l’Entente cordiale. Par Philippe Conrad
  • Jeu : Philippe le Bon (1396-1467). Par Emma Demeester
  • De la Cagoule à la Résistance : Paul Dungler. Par Jean-Claude Valla
  • L’affaire du bazooka. Révélations d’Alain Griotteray
Dossier : Des fiefs aux régions
  • Quand l’historien éclaire l’électeur. Par Jean Mabire
  • Éloge de la féodalité. Par Jacques Heers
  • La noblesse féodale. Par Alexis de Tocqueville
  • La tradition habsbourgeoise. Par Henry Bogdan
  • Louis XIV et les provinces. Par Jean-Christian Petitfils
  • Démythifier l’Ancien Régime. Par François Bluche
  • Le centralisme républicain. Par Christophe Boutin
  • Des Girondins aux régions. Par Christophe Boutin
  • L’École de Nancy. Par François-Georges Dreyfus
  • La quête des racines. Par Pierre de Meuse
  • La déferlante celtique. Par Patrick Mahé
  • Tradition, mode d’emploi. Par Pauline Lecomte
  • Voile, laïcité et islamisme. Par Charles Vaugeois
  • Nouvelles tribus gauloises. Par Serge Cœuroy
  • Le modèle fédéral allemand. Par François-Georges Dreyfus
  • Frédéric de Hohenstaufen et les libertés allemandes. Par Henry Bogdan
Livres
  • Le Débat : La mémoire de 14-18. Un livre de Frédéric Rousseau. Avec François Broche et Philippe Conrad
  • Actualité des livres historiques

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En bref https://www.la-nrh.fr/2002/09/en-bref-septembre-2002/ https://www.la-nrh.fr/2002/09/en-bref-septembre-2002/#respond Sun, 01 Sep 2002 13:00:39 +0000 https://www.la-nrh.fr/?p=770 En bref
Par une éminente spécialiste de la civilisation hittite, chercheur au CNRS, voici le récit des tribulations entraînées par les recherches qu’elle a effectuées dans la Vallée des Merveilles (Mercantour).]]>
En bref
Source : La Nouvelle Revue d’Histoire n°2, septembre-octobre 2002. Pour retrouver ce numéro, rendez-vous sur la e-boutique en cliquant ici.
Vallée des Merveilles. Par Emilia Masson, À la recherche de notre passé, 300 p., 22 €

Par une éminente spécialiste de la civilisation hittite, chercheur au CNRS, voici le récit des tribulations entraînées par les recherches qu’elle a effectuées dans la Vallée des Merveilles (Mercantour). Des milliers de roches y ont été gravées à l’âge du cuivre et du bronze. Les recherches de l’auteur l’ont conduite à une réinterprétation du site. Ce qui n’ira pas sans de sérieux déboires. Les novateurs sont souvent mal vus de leurs collègues et des autorités de tutelle… Un témoignage éclairant.

Les saints fondateurs de Bretagne et des Pays celtes. Par Jean Markale, Pygmalion, 360 p., 19,70 €

Partant du fait que la Bretagne armoricaine est, avec l’Irlande, la seule terre chrétienne à avoir conservé la mémoire d’innombrables saints, quand bien même ils ne seraient pas reconnus par l’Église, Markale étudie la catégorie des saints bretons élus par le peuple, Anne, Brendan, Brigitte, Edern, Gildas, Gwenaël, Hervé, Corentin, Ronan, Tugdual, etc. Leur origine se perd dans la nuit des temps pré-chrétiens. Ce sont eux qui ont donné à la Bretagne sa spiritualité ardente et ses héros, chefs de clans, ermites, « fous de Dieu », guérisseurs. Voyage aux sources.

Un pasteur du temps des Lumières. Par Robert Blanc, Honoré Champion, 434 p., 70,13 €

Fruit de recherches effectuées par l’un de ses descendants, voici établie la première biographie de Benjamin-Sigismond Frossard (1754-1830), homme des Lumières et pasteur réformé, rendu célèbre par la publication en 1789 de La Cause des esclaves nègres. Mais Frossard fut aussi l’un des réorganisateurs des cultes protestants sous le Ier Empire. À ce titre, le protestantisme français lui doit beaucoup. Un travail d’érudition remarquable.

Une civilisation blessée au cœur. Par Jean Madiran, Éditions Sainte Madeleine, 109 pages, 13 €

Les chrétiens et ceux qui ne le sont pas s’entendent sur la nécessité, pour la survie de notre civilisation, du respect de nos racines et de nos traditions. Jean Madiran, dans un livre d’une grande rigueur, démontre que nous sommes des « débiteurs insolvables » et que si nous continuons à mépriser cette dette, nous connaîtrons un sérieux chaos. La loi naturelle comme le commandement religieux « Tes père et mère honoreras afin de vivre longuement sur la terre que le Seigneur t’a donnée », font de ce respect une condition sine qua non. Jean Madiran rappelle, en citant Soljénitsyne, que « le moment est venu pour l’Occident de ne plus tant affirmer les droits des gens que leurs devoirs. »

Le Fil rouge portugais. Par Jean-Pierre Péroncel-Hugoz, Bartillat, 350 p., 24 €

Récits éblouissants de voyages, d’escales et d’évasions sur les chemins de la lusitanité. Ils ont conduits l’auteur du Radeau de Mahomet de l’Afrique à l’Asie. Son fil d’Ariane est celui d’une certaine latinité grave, enracinée dans l’histoire. Tout a commencé en 1415 par la conquête de Ceuta sur les Maures. L’aventure ensuite a toujours rebondi, les Açores, le Cap-Vert, l’Angola, le Mozambique, les comptoirs de l’Inde et de l’Indonésie, Macao, en attendant le Brésil. Un excellent remède à l’ennui.

B.A.-BA des Fées. Par Anne-Laure d’Apremont, Pardès, 128 p., 10 €

Dans ce petit volume illustré, tout ce qu’il est utile de savoir sur l’univers enchanté de la féerie, ses sources, ses significations, ses prolongements. Vestige vivant de l’ancien paganisme, il n’a cessé de vivre à travers les contes et la littérature. Mélusine, Morgane, la Dame du Lac et beaucoup d’autres sont évoquées dans cette étude originale qui ouvre les voies de sources chamaniques.

Dominique de Roux et l’Herne. Par Pascal Sigodat, Au signe de la Licorne, 206 p., 20 €

Ce recueil de textes éclaire l’étonnante aventure que fut la fondation de la revue L’Herne en 1956 par Dominique de Roux et quelques amis, passionnés de littérature. À l’origine, sans moyens et ronéotée, cette revue connaîtra plus tard le succès que l’on sait. Un document précieux parce que les origines des grandes choses restent le plus souvent mal connues.

Adieu au fascisme. Par Robert Poulet, Institut d’Histoire des Identités, 77 p.

Ce petit opuscule réunit plusieurs textes du grand écrivain et critique littéraire que fut Robert Poulet, tenté dans sa jeunesse par un fascisme franco-belge. Parmi eux, une réflexion aiguisée sur l’anarchisme de droite : « petite société d’outlaws, qui se reconnaissent entre eux à travers le monde, dès les premières phrases, par une parfaite indifférence aux tabous ».

La Guérilla OAS à Oran. Par Claude Micheletti, Éditions Jean Curutchet, 315 p., 22,11 €

Il s’agit du témoignage d’un des chefs de l’OAS d’Oran qui fut beaucoup plus puissante qu’à Alger. En 1961 et surtout 1962, l’organisation mena un combat sans merci contre le FLN, mais aussi contre les forces de l’ordre. Écrit comme un plaidoyer, nourri de documents, ce livre expose les faits dans leur brutalité, sans cacher les heurts entre civils et militaires au sein de l’organisation.

Julius Evola et la Révolution conservatrice allemande. Par H. T. Hansen, Les Deux Étendards, 95 p., 13 €

Longtemps méconnu dans son Italie natale, Evola avait noué en Allemagne, bien avant 1940, de solides amitiés intellectuelles. C’est ce pan mal connu de la vie du philosophe qui est étudié dans ce petit ouvrage traduit de l’allemand, que préface Philippe Baillet. Sont examinées notamment les relations avec Edgar Jung (victime des nazis en juin 1934) et Othmar Spann, opposant autrichien à Hitler, qui protégea Evola après 1945.

Ces juifs qui ont collaboré. Par Jean-Claude Valla, Les Cahiers Libres d’Histoire n°8, 125 p., 14 €

Par un excellent spécialiste de l’Occupation, l’étude honnête d’un aspect encore mal connu de la période. Tout a commencé en novembre 1941 quand d’éminentes personnalités du judaïsme français acceptent de constituer l’Union générale des israélites de France (UGIF) à la demande du gouvernement de Vichy.

En zone occupée, l’UGIF établira des relations dramatiques avec la Gestapo, acceptant parfois de sacrifier des juifs étrangers pour protéger des juifs français. Le livre s’achève sur le cas particulier de Joanovici qu’un téléfilm tenta de réhabiliter l’an passé.

Stratégies d’expansion du nouvel empire global. Par Jean-François Tacheau, L’Âge d’homme, 181 p., 19,82 €

Postfacé par le général Gallois, ce petit livre très documenté analyse en profondeur la stratégie dite « globale » appliquée méthodiquement par les États-Unis dans les domaines économiques, culturels et militaires. Toutes les forces résultant de l’activité nationale sont mises en synergie pour satisfaire aux visées géopolitiques des gouvernants et contribuer à renforcer le leadership américain sur l’échiquier planétaire.

Pour en finir avec vos mensonges. Par V. S. Naipaul, Le Rocher, 328 p., 20,50 €

Le dernier prix Nobel de littérature n’a passa langue dans la poche. Famille indienne émigrée aux Caraïbes, jeunesse dans l’univers gris du métissage et de l’acculturation post-coloniale, Naipaul est sans illusion sur le tiers mondisme Après avoir beaucoup erré, il a retrouvé ses racines hindoues, découvrant simultanément le mal fait à son peuple par les conquérants musulmans. Ce volume recueille une série d’entretiens iconoclastes accordés à des journalistes au fil des années. On ne s’y ennuie pas !

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