Les deux fils d’OEdipe, Etéocle et Polynice, se sont entre-tués pour s’emparer du trône de Thèbes. Leur oncle Créon prend le pouvoir et apporte paix et prospérité. Mais il refuse des funérailles à Polynice car celui-ci avait rassemblé une armée d’étrangers pour attaquer Thèbes.

La jeune Antigone, fille d’OEdipe, ne supporte pas de voir son frère sans sépulture. Elle s’apprête à braver la justice des hommes pour l’enterrer dignement, afin que son âme quitte le monde des vivants et rejoigne celui des morts. Mais elle y laissera sa vie… Dans sa tragédie Antigone, Sophocle raconte comment une jeune femme s’élève contre une loi qu’elle juge inique car contraire à l’ordre divin.

En l’adaptant en bande dessinée, Régis Penet conserve sa force dramatique. Par une mise en scène théâtrale, il se concentre sur les dilemmes moraux et les émotions. Mais il délaisse le tragique dénouement de la pièce. Ses planches sont peintes à l’huile sur des panneaux de bois, de sorte que chacune se regarde comme un tableau. Le texte est rédigé avec soin par le romancier Erik L’Homme. En fin d’ouvrage, dans un dossier de huit pages, Jean-François Gautier, docteur en philosophie ancienne, explique l’essence de la tragédie grecque.

À propos de

Régis Penet, Antigone, éditions Glénat, 88 p., 19,50 €

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